Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 1 à 6 sur un total de 6.
  • Fin de vie des AVC graves : peut-on décider du handicap inacceptable ?

    "Peut-on définir ce qu’est un pronostic neurologique « catastrophique » ou un handicap « inacceptable » ? Comment décider, au-delà de l’incertitude pronostique, si la qualité de vie prédite pourrait être compatible avec les valeurs et les souhaits éventuels du patient ?"

    Publié le : 03/02/2015 | Auteur : Sophie Crozier , Neurologue, praticien hospitalier, CHU Pitié-Salpêtrière, AP-HP, EA 1610, université Paris Sud

  • Ces vulnérabilités qui interrogent, voire interpellent

    "Il est en fait des vulnérabilités davantage évidentes que d’autres. Certaines demeurent quiescentes, indicibles, dissimulées, tant elles affectent la personne en ce qu’elle est. La compassion l’accablerait, alors qu’il convient de « sauver les apparences » et de préserver un espace intime inaccessible aux regards intrusifs, aux jugements hâtifs."

    Publié le : 12/02/2014 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • Le regard qu'une société porte sur la personne handicapée

    "L’arrêt P. est tout d’abord la conséquence d’un glissement éthique et juridique déjà ancien qui contribue à faire d’une naissance handicapée une réalité inacceptable pour les parents. Il correspond sans doute globalement au regard qu’une société porte aujourd’hui sur les personnes handicapées. Une telle affaire doit alors être l’occasion pour le corps social de réaliser que la première justification de telles demandes d’indemnisation est représentée par les conditions de vie matérielles et morales accordées aux personnes handicapées dans une situation ordinaire."

    Publié le : 07/08/2003 | Auteur : Marie-Sophie Desaulle , Directrice générale de l'ARS Pays de la Loire, ancienne Présidente de l'Association des Paralysés de France

  • Pas vraiment la mort, mais plus non plus vraiment la vie

    Les états végétatifs prolongés, pathologies hors du commun, qui ne s'inscrivent pas dans un schéma classique évolutif : une période de soins qui déboucherait sur une amélioration attendue. Témoignage d'une ergothérapeute.

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Frédérique Petitpré , Ergothérapeute, hôpital Maritime de Berck, AP-HP

  • Le souci d'autrui : une responsabilité éthique

    Publié le : 10/04/2009 | Auteur : Marie-Thérèse Graveleau , Formatrice, étudiante en master Éthique, science, santé et société, université Paris-Sud 11

  • Les familles de patients en état végétatif chronique ou pauci relationnel : la position reconnue des proches, un impératif éthique

    La pathologie EVC/EPR est en quelque sorte hors du commun. Elle ne s’inscrit pas dans un schéma classique évolutif: une période de soins qui déboucherait sur une amélioration attendue. Chez ces patients, de graves lésions cérébrales peuvent être à l’origine d’un coma. Ils sont sortis de celui-ci mais les blessures de leur encéphale sont définitives. Il faut donc affronter les proches avec ce verdict implacable: «pas vraiment mort, […] mais plus vraiment en vie.» (1) Les limites entre la mort et la vie semblent abolies. Le traumatisme familial lié à l’accident entraîne un déséquilibre familial majeur, un remaniement de tous les liens.

    Publié le : 19/09/2008 | Auteur : Nicolas Gegout , Psychologue, Unité EVC/EPR,  Clinique Korian, Canal de l’Ourcq, Paris