Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 51 à 60 sur un total de 717.
  • Devoir d'information du médecin, droit à la compréhension du patient

    "Pour analyser un système, un des moyens est l'examen des cas limites. Le recours aux soins des sourds en est un. D'anecdotique, s'il est considéré comme un fait isolé il devient symptomatique, par la mise en relief de pratiques fort répandues qu'il révèle. Le médecin demande : « ça va ? ; vous avez compris ? » à une personne sourde qui a pris l'habitude de dire oui, même si elle n'a rien compris."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Jean Dagron , Médein, Unité d’informations et de soins des sourds, service de médecine interne, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière

  • Aspects éthiques de l'accueil aux urgences des personnes en situation de vulnérabilié sociale

    "Elles ont souvent acquis un surnom pendant leur parcours SDF, un changement d'identité qui ne les situe que par rapport à leur période de “galère”. Leur identification nous paraît donc importante pour elles aussi, puisqu'elle leur permet de retrouver un Autre possible en elles-mêmes."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Nathalie Vandevelde , Cadre infirmier, service des urgences, hôpital Saint-Louis, AP-HP

  • La clinique en médecine : alliance des sens, de la raison et de l'humanisme

    "Grâce à l'examen clinique, le médecin appréhende l'homme dans le cadre élargi d'une anthropologie générale évitant les écueils réductionnistes du biologisme et du sociologisme, ou scientistes de la version moderne du positivisme. Le corps ne peut être délivré de ses maux à partir de lui seul, et il est nécessaire de dépasser le fonctionnement de la machine corporelle pour conquérir l'homme dans sa globalité et son environnement."

    Publié le : 19/06/2003 | Auteur : Francis Grimberg , Ancien attaché consultant des Hôpitaux de Paris

  • L'information sur la douleur communiquée aux enfants dans le cadre de la douleur chronique ou répétée

    Les pièges du déni de douleur sont encore à l'œuvre aujourd'hui chez les soignants comme d'ailleurs parfois chez les parents. Humiliation pour l'enfant de s'entendre dire : « C'est normal que tu aies mal… », phrase qui ignore et minimise la souffrance. On observe encore une conception qui a été qualifiée de “révisionniste” : « Ce n'est pas si grave ; ça ne fait pas si mal ; ce n'est rien ; c'est fini ; c'est un enfant douillet…»

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Elisabeth Fournier-Charrère , Médecin, Unité Douleur, Département de pédiatrie, CHU de Bicêtre / Jean-Paul Dommergues , Service de pédiatrie, CHU Bicêtre, AP-HP

  • Maladies multifactorielles : un pouvoir prédictif limité

    "De nombreuses personnes en bonne santé sont porteuses de ces facteurs génétiques et resteront indemnes. Ces facteurs de prédisposition sont des facteurs de risque mais non de “fatalité”, c'est-à-dire de causalité ou les mutations responsables des maladies héréditaires. En raison de la grande fréquence de ces facteurs génétiques dans la population générale, dans cette population le pouvoir prédictif des tests utilisant ces facteurs est limité."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : François Cornelis , Généticien clinicien, service de rhumatologie, groupe hospitalier Lariboisière - Fernand-Widal, AP-HP

  • Face à la durée : le soutien des familles

    "Dans les groupes de soutien aux enfants dont un proche est atteint de cancer, la notion de durée est un des thèmes récurrents. « C'est trop long… » : telle est la plainte formulée par les enfants ou les adultes qui les accompagnent. Et lorsque nous leur demandons à partir de quel moment cela devient trop long, la réponse est : « quand on n'en peut plus », « quand on ne supporte plus. » À partir de quand les familles ne supportent-elles plus ?"

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Nicole Landry-Dattée , Médecin anesthésiste-réanimateur, à l’institut Gustave-Roussy de Villejuif / Evelyne Pichard-Léandry , Anesthésiste, chef d’unité d’analgésie, Institut Gustave-Roussy (Villejuif)

  • Changer notre regard sur la maladie d'Alzheimer

    "Le déni de la maladie crée une injustice flagrante. Les malades sont encore soignés trop tard, quand on ne peut plus rien faire. Certes, des dispositifs existent pour une meilleure prise en soin de ces malades et de leurs aidants. Toutefois, une véritable volonté politique nationale qui les rendent opérationnels fait encore défaut."

    Publié le : 16/11/2005 | Auteur : Robert Moulias , Professeur de médecine, président de l’Association internationale de gérontologie, région Europe, coordonnateur du groupe de recherche et de réflexion Éthique et vieillesse, Espace éthique/AP-HP

  • Exclusion sociale et démence

    "Les professionnels de l’aide, surtout ceux qui exercent en institution d’accueil, sentent encore trop le regard dévalorisant posé sur l’hospice, sur ceux qui y travaillent comme ceux qui y sont accueillis. Loin d’être appréhendée comme « une œuvre de choix qui nécessite beaucoup d’amour » — de savoir, comme de savoir-faire —, leur fonction est considérée comme ennuyeuse et facile et on lui refuse encore trop souvent la noblesse de sa compétence."

    Publié le : 16/11/2005 | Auteur : Geneviève Laroque , Présidente de la Fondation nationale de gérontologie

  • Éthique des pratiques de santé en milieu pénitentiaire

    "La relation entre le soignant et le patient porte les traces des contraintes carcérales. C'est en posant quelques questions essentielles que l'on peut comprendre les difficultés de l'exercice de la médecine en prison."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : C. Rostaing , Sociologue, Faculté d'anthropologie et de sociologie, Université Lumière Lyon II

  • Incertitude et gestion du temps dans la greffe de moelle en pédiatrie

    "Quel est donc cet ennemi invisible qu'on appelle leucémie, aplasie médullaire ? Confrontés brutalement à une bien éprouvante réalité, parents et enfants ont entendu que la maladie est là mais pour eux, pendant quelques temps, un temps variable pour chaque famille, le doute subsiste. C'est ce qu'on appelle le clivage, un mécanisme de défense qui permet de composer avec une réalité insupportable."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Isabelle Funck-Brentano , Psychologue, unité d’immuno-hématologie, hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP;

  • Pages