Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 21 à 30 sur un total de 65.
  • L'accompagnement comme un devoir de civilisation

    "Le corps malade est [...] un corps bavard et pluriel ; la partie se manifeste alors comme séparée des autres : elle subsiste pour elle-même, se fige, et gêne cette fluide activité de l’organisme que nous désignions plus haut comme caractéristique de la bonne santé. La maladie entrave, appauvrit la vie sociale, et que dire lorsqu’il s’agit d’une maladie transmissible ou contagieuse ? Elle assigne à la nature. Parler avec le malade, c’est l’aider à entretenir cette flamme de l’esprit que la maladie tend parfois à étouffer, c’est tenter de le rapatrier dans ses droits et devoirs de citoyen : de cela, tout le monde est capable."

    Publié le : 06/08/2003 | Auteur : Eric Fiat , Maître de conférences en philosophie, université Paris Est Marne-la-Vallée

  • L'originalité du débat belge sur l'euthanasie

    Retour sur le débat autour de la légalisation de l'euthanasie en Belgique, avec un exposé des différentes positions et arguments politiques, sociétaux, culturels, religieux ou philosophiques

    Publié le : 06/08/2003 | Auteur : Mylène Botbol-Baum , Professeure de philosophie et bioéthique, facultés de Médecine et des Sciences Philosophiques et Professeure à l'Unité d'éthique biomédicale UCL (Université Catholique de Louvain), Bruxelles

  • La clinique en médecine : alliance des sens, de la raison et de l'humanisme

    "Grâce à l'examen clinique, le médecin appréhende l'homme dans le cadre élargi d'une anthropologie générale évitant les écueils réductionnistes du biologisme et du sociologisme, ou scientistes de la version moderne du positivisme. Le corps ne peut être délivré de ses maux à partir de lui seul, et il est nécessaire de dépasser le fonctionnement de la machine corporelle pour conquérir l'homme dans sa globalité et son environnement."

    Publié le : 19/06/2003 | Auteur : Francis Grimberg , Ancien attaché consultant des Hôpitaux de Paris

  • La contrainte économique peut-elle servir l'éthique?

    "Il y a généralement comme une indécence à parler d'éthique et d'argent (puisque l'économique, une fois débarrassé de ses habits théoriques, trouve sa réalité dans le financier). Encore plus quand l'éthique s'applique au champ médical. Ce qui est éthique, au fond, c'est de ne pas parler d'argent ou de faire comme si le problème d'argent ne se posait pas."

    Publié le : 19/06/2003 | Auteur : Christian Gilioli , Cadre soignant au pôle médecine du CHU Paul Brousse de Villejuif

  • La démence, cause d'exclusion sociale

    "Le malade est déqualifié, il n'est plus possible de l'entendre : en train de sortir de son propre esprit, ou déjà hors de lui, le malade n'a plus droit à la parole, avant même que celle-ci ne lui manque vraiment. Il n'a plus le droit de décider ni de choisir et, que ce soit avec bienveillance (" pour son bien ") ou malveillance, il est, au mieux traité en petit enfant, au pire comme une chose, voire comme un coupable incarcéré."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Geneviève Laroque , Présidente de la Fondation nationale de gérontologie

  • La mise en danger de la Cité

    "Dans la problématique de la pandémie, la logique commune de l’éthique et de la démocratie conseillent de penser la menace grippale selon le paradigme historique de la patrie en danger. Intégrer le parti pris éthique à une politique de prévention, c’est mobiliser les citoyens pour la défense d’une cité dont le salut garantit la reconnaissance de leur humanité et de leurs droits."

    Publié le : 08/09/2014 | Auteur : Elisabeth G. Sledziewski , Maître de conférences de philosophie politique, Université de Strasbourg (Institut d'Etudes Politiques) et Espace éthique /AP-HP, membre du conseil scientifique de l’Espace éthique Alzheimer

  • La médecine envahie par la technologie

    Au-delà de l'éthique, la bioéthique s'interroge sur la crainte que les découvertes révolutionnaires de la biologie moderne ne conduisent à une sorte de " Hiroshima cellulaire ", s'attaquant à l'individu pour le transformer pour altérer la forme humaine dont nous avons reçu l'héritage. Notre monde, dominé par la rationalité techno-scientifique est en droit de s'interroger sur la démesure humaine qui suscite un intarissable élan vers un monde moderne que l'on croit meilleur malgré une belle série de catastrophes.

    Publié le : 19/06/2003 | Auteur : Herbert Geschwind , Professeur, cardiologue, département d'enseignement et de recherche en éthique médicale, Faculté de médecine, Université de Paris XII Val-de-Marne - Créteil

  • La négligence est-elle une violence ?

    L’homme moderne s’est libéré de ces liens nécessaires au sein d’une communauté comme on casse une chaîne. Ce n’est plus l’individu qui est au service du groupe mais le contraire. La collectivité s’est mise au service du bien-être individuel. Mais si l’individu moderne n’est plus lié aux autres, il lui est toujours possible de ne pas vouloir s’acquitter de sa dette.

    Publié le : 16/11/2005 | Auteur : Eric Fiat , Maître de conférences en philosophie, université Paris Est Marne-la-Vallée

  • La pitié dangereuse

    Publié le : 11/02/2011 | Auteur : B Debré , Ancien Ministre, député de Paris, membre du Comité consultatif national d'éthique

  • La situation de pénurie d’organes et le refus des familles

    Avec un taux de refus persistant de 30% des familles de donner les organes de leurs proches, et un contexte de pénurie, plusieurs questions émergent sur le rôle et l'image même de la greffe. Participe-t-elle d'une vision du corps-objet ? Peut-on, sur ces questions, appliquer un modèle de réflexion économique ?

    Publié le : 31/07/2009 | Auteur : Damien Blumenfeld , Comédien, ancien documentaliste de l'Espace éthique/AP-HP

  • Pages