Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 21 à 30 sur un total de 63.
  • Et lorsque le diagnostic n'est pas précoce ?

    Réaliser le diagnostic de maladie d’Alzheimer pour un patient qui n’exprime pas spontanément de plainte cognitive et dont l’entourage n’a pas non plus de demande particulière n’est pas rare en gériatrie. Ces diagnostics ne sont pas précoces, mais ils ne sont pas pour autant trop tardifs. Ils sont des éléments décisionnels majeurs dans les choix thérapeutiques. Toutefois, ces situations pratiques nous interrogent fortement sur le plan éthique et notamment, de façon apparemment paradoxale, sur la notion même de diagnostic précoce.

    Publié le : 02/10/2013 | Auteur : Olivier Drunat , Médecin gériatre, chef de service de neuro-psychogériatrie, Hôpital Bretonneau HUPNVS, AP-HP

  • Diversité d'itinéraires, d'acteurs, de termes, de probabilités et de temporalités

    L’itinéraire des premiers signes aux étapes des investigations cliniques puis de l’annonce est censé réduire les incertitudes et permettre l’intégration du diagnostic. Toutefois le discours des familles témoigne d’incertitudes qui limitent la valeur du diagnostic et sa capacité à susciter l’adhésion aux offres de soins à venir. Il s’agit d’examiner, dans la diversité des itinéraires et des rencontres possibles, ce qui participe à ce phénomène.

    Publié le : 03/10/2013 | Auteur : Pascal Antoine , Professeur de psychopathologie, laboratoire URECA EA 1059, Labex DISTALZ, université Lille 3

  • Ce que représente l'incertitude de l'évolution pour le patient et ses proches

    Si l’incertitude peut prolonger une angoisse, empêcher le sujet d’agir, le bloquer dans une dynamique existentielle, elle peut aussi laisser le temps de certains aménagements psychiques intégrant progressivement l’idée d’un futur possible avec la maladie tout en laissant place à un certain espoir, sans enfermer tout de suite dans un statut de malade. Comment accompagner le sujet dans ses interrogations, lui délivrer les informations dont il a besoin pour être acteur de son avenir ? À quel moment, pour répondre à quelles interrogations et avec quels objectifs ?

    Publié le : 03/10/2013 | Auteur : Agnès Michon , Neurologue, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP

  • Synthèse de la journée scientifique "interventions précoces" du 21 septembre 2013

    Synthèse de la journée scientifique consacrée aux "Interventions précoces", le vendredi 20 septembre 2013.

    Publié le : 03/10/2013 | Auteur : Hervé Chneiweiss , Directeur de recherches au CNRS (DR1), neurobiologiste et neurologue, directeur du laboratoire «Plasticité Gliale» Inserm U752/ université Paris Descartes/Hôpital Sainte-Anne, Paris, Président du comité d’éthique de l’INSERM

  • Connaître la maladie, soutenir les personnes, mobiliser nos solidarités

    "Quelle serait la signification de cette exigence de savoirs médicaux et scientifiques investis dans la recherche de traitements et de soins personnalisés, sans que ne soient déployées d'autres formes de savoirs ? Ceux qui témoignent du souci de notre société à la cause de l'autre vulnérable dans la maladie."

    Publié le : 18/11/2013 | Auteur : Jean Claude Ameisen , Professeur d’immunologie, université Paris 7, président du Comité consultatif national d’éthique

  • Maladie d'Alzheimer, ce que perçoivent les proches

    "Peut-être faut-il que la torture du doute devienne plus insupportable que celle de l'inquiétude pour passer le pas d'une démarche diagnostique ? Et le point de déséquilibre entre ces deux violences est propre à chacun d'entre nous."

    Publié le : 18/11/2013 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Diagnostic : Droit de savoir, droit de ne pas savoir

    "Comment aborder la situation dans laquelle la personne, après s'être soumise au diagnostic médical, refuse d'en prendre connaissance ? Comment l'aider à affronter sa perte de conscience progressive et inéluctable sans l'informer de la maladie ?"

    Publié le : 18/11/2013 | Auteur : Valérie Depadt , Maître de conférences, Université Paris 13, Sciences Po Paris, Conseillère de l’Espace de réflexion éthique de la région Île-de-France

  • Ce que signifie cette première confrontation avec la maladie d'Alzheimer

    "Les premiers oublis ou défaillances dans la vie quotidienne, comme éprouvés ou signes annonciateurs de désordres cognitifs et de désarrois psychiques, sont un moment sensible de fragilisation pour la personne. Ils interrogent tout à la fois son sentiment d'identité et son sentiment de cohérence, mais aussi par représentation anticipatrice son devenir probable ou possible."

    Publié le : 18/11/2013 | Auteur : Pascale Gérardin , Psychologue clinicienne, CMRR Lorraine, CHU de Nancy

  • Alzheimer : Reconnaître l'expression d'une plainte, l'accompagner, y répondre

    Les expressions de la plainte déposée auprès d'un psychiatre qui a vocation à s'occuper de « personnes âgées » varient au gré de la rencontre singulière entre le patient et son médecin. Elles possèdent néanmoins des fondamentaux communs : chape de la solitude, peur de la mort et tristesse d'abandonner les siens, douleur de vieillir dans son âme et dans son corps, effroi de la rencontre avec ces maladies qui provoquent une dégénérescence du cerveau jusqu'à la perte inéluctable du sentiment de soi, tentation de la dépression et de la régression voire d'une mort volontaire...

    Publié le : 18/11/2013 | Auteur : Thierry Gallarda , Responsable d'unité fonctionnelle, praticien hospitalier, Centre d'évaluation des troubles psychiques et du vieillissement, Centre hospitalier Sainte-Anne

  • Maladie d'Alzheimer : Lorsque l'identité de la personne est ébranlée

    "L'annonce de la maladie d'Alzheimer est particulière en ce sens qu'elle véhicule le spectre de la « démence ». Ce vocable est aujourd'hui proscrit parce qu'il est insupportable pour la société. Mais, la personne concernée, ses proches, ne sont-ils pas confrontés à la « double peine » d'être exposés à la démentification, la perte d'identité plus ou moins rapide et inéluctable et, dans le même temps, à l'interdit d'en dire quelque chose."

    Publié le : 18/11/2013 | Auteur : Jacques Gaucher , Professeur de psychologie, Laboratoire Santé, Individu, Société, EAM SIS/HCL 4128, université Lyon 2

  • Pages