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  • Léa : ma petite fille morte à cinq mois de grossesse

    " Je ne venais pas lui faire mes adieux mais la rencontrer réellement. Je venais aussi pour réparer. Réparer l'accueil que je n'ai pas su lui faire à sa naissance. Réparer aussi l'adieu que je n'ai pas osé lui faire au cimetière la première fois. Et je venais pour profiter de ce moment inespéré. Profiter au maximum, sans être parasitée par la souffrance comme 4 ans plus tôt, ni par la peur, ni par la préoccupation de préserver les autres."

    Publié le : 17/11/2005 | Auteur : Elizabeth Baron , Parent ayant perdu un enfant, bénévole, association Vivre son Deuil Nord-Pas-de-Calais

  • Euthanasie et sédation : de la maîtrise à la compréhension

    Désolidariser la demande d’euthanasie ou la sédation d’une réflexion globale sur la fin de vie conduit inéluctablement à un excès de simplification. Réduire cette réflexion, refuser d’entrer dans ses méandres, ses contradictions, ses implications historiques, sociales, morales, conduit rapidement à valider des attitudes contestables. L’objet de notre propos vise à présenter au médecin quelques bases permettant de mieux appréhender les problématiques de la fin de vie, selon une approche de médecine palliative. Introductif, à défaut de fournir des réponses définitives, il invite le lecteur à poursuivre sa réflexion.

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Michèle-Hélène Salamagne , Médecin, ancien responsable d’une unité de soins palliatifs / Sylvain Pourchet , Médecin (Paris), ancien responsable de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Paul Brousse (AP-HP) et du Diplôme Universitaire d’accompagnement et soins palliatifs de l’université Paris Sud

  • Rites d’hospitalité en chambre mortuaire

    "Dans bien des cas, le soin consacré aux morts s’oppose aux mentalités de déni à l’égard de ce sur quoi la maîtrise technique n’a désormais plus de prise, d’indifférence, voire de mépris. Ce souci encore témoigné, cet attachement portés à la méticulosité de gestes, d’attentions intimes dont on ne soupçonne que rarement la véritable portée relèvent d’une attitude de piété affirmée dans le contexte souvent anonyme et douloureux de cette chambre de la mort."

    Publié le : 18/11/2005 | Auteur : Emmanuel Hirsch , Ancien directeur de l’Espace éthique de la région Île-de-France (1995-2022), Membre de l'Académie nationale de médecine

  • Protéger la vie

    "Dans notre travail, nous devons préparer la personne morte, l'habiller avec décence. Il s'agit là d'un enjeu éthique, par rapport à ce qu'elle a été, mais aussi pour participer au deuil de la famille. On est intéressé lorsque les familles nous parlent de leur défunt. Pour nous c'est important. Notre relation devient différente, plus proche."

    Publié le : 18/11/2005 | Auteur : Jean-Yves Noël , Infirmier, responsable de l'amphithéâtre des morts, hôpital Necker - Enfants-Malades, AP-HP

  • Regard du médecin anatomo-pathologiste sur la chambre mortuaire

    "Médecins et techniciens sont des collaborateurs qui détiennent des techniques complémentaires indispensables : aux médecins, aidés par les techniciens, d'examiner le corps de la personne décédée et d'effectuer les prélèvements ; aux techniciens, aidés par les médecins, de réaliser la restauration soigneuse du corps de cette personne, pour que sa famille et ses amis en conservent une image parfaite."

    Publié le : 18/11/2005 | Auteur : Jean-Jacques Hauw , Jean-Jacques Hauw Professeur à la Faculté de médecine Pierre et Marie Curie, université Paris 6, chef du service d’anatomie et cytologie pathologiques (Neurologie) du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière,AP-HP, membre de l’Académie Nationale de Médecine

  • Humanité quotidienne du soin

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marie Leleu , Aide-soignante, hôpital Maritime de Berck, AP-HP

  • Des rites pour se situer

    "Ce qui se déroule dans le monde ou dans son propre corps, l'homme cherche à le maîtriser, à l'apprivoiser, à lui donner du sens. Il peut s'y prendre de deux manières : techniquement (c’est ce dont s’occupe la médecine pour les événements biologiques) ou magiquement. Dans la seconde hypothèse, parallèlement à l'ordre cosmique, biologique ou social, il va construire un ordre rituel qui vient les doubler et relève entièrement d’une « construction » humaine."

    Publié le : 17/11/2005 | Auteur : Catherine le Grand-Sébille , Socio-anthropologue, maître de conférences, Faculté de Médecine Lille 2, membre du conseil scientifique de l’Observatoire Éthique et soins hospitaliers de l’AP-HP

  • Quelle démarche palliative initier en réanimation ?

    "La prise en charge des patients dans un environnement très technologique ne s’oppose en rien à ce qu’ils puissent bénéficier des dispositions de l’article premier de la loi du 9 juin 1999 et de l’article L. 1110-10 du code de la santé publique, introduit par la loi du 4 mars 2002, explicitement cité dans quatre des quinze de la récente loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie."

    Publié le : 17/11/2005 | Auteur : Jean-Michel Boles , Service de réanimation médicale et urgences médicales, hôpital de la Cavale Blanche –CHU de Brest ERCS « Éthique, professionnalisme et santé », département de sciences humaines et sociales, faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Br

  • Les soignants seront-ils les nouveaux acteurs des rites funéraires ?

    "En cinquante ans, la mort est devenue un cauchemar que l'on chasse en vain, encore est-elle admise dans la lucarne télévisuelle, mais là, il s'agit des autres, très loin… Réapprendre à accepter la mort, voilà peut-être une idée à saisir au pied de la lettre : on peut parler de la mort dès l'école maternelle, quand les enfants se tirent dessus en pointant le doigt…"

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marie-Frédérique Bacqué , maître de conférences à l'Université de Lille 3, psychologue àl'Association Vivre son deuil

  • La mort périnatale : accompagnement à l'hôpital des familles endeuillées

    "L’accompagnement des parents confrontés à un décès périnatal consiste pour nous en une suite de propositions envisagées dans un cadre fait de repères, et non en une série d’obligations à remplir selon un protocole préétabli. Envisagé ainsi, il permet un cheminement parental par étapes successives et laisse une grande autonomie aux parents quant aux décisions à prendre tout au long de ce difficile parcours. "

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Maryse Dumoulin , Médecin en pathologie maternelle et fœtale à la Maternité Jeanne de Flandre au CHRU de Lille (59), maître de conférences à la Faculté de Lille II en Ethique et Santé Publique, Présidente de l’association « Nos Tout-Petits »

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