Notre Newsletter
    Vous affichez les résultats de 1 à 10 sur un total de 23.
  • Demain, le temps du trépas nous sera-t-il compté lui aussi ?

    "Pour que l’établissement ne subisse pas une décote sur ce financement spécifique, le séjour devra être compris entre 4 et 12 jours, et vous êtes invités à ne pas mourir avant minuit ou après, dans le décompte de ces journées les mieux valorisées."

    Publié le : 02/10/2017 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Les personnes à conscience altérée

    "Alors que la loi Leonetti renforce l’autonomie du patient, les glissements et les interprétations qui en sont faites ne font que renforcer le pouvoir solitaire du médecin dans une option induisant le « faire mourir », bien différente du « laisser mourir » d’une personne hors d’état d’exprimer sa volonté."

    Publié le : 04/02/2015 | Auteur : Bernard Jeanblanc , Chef de service du pôle handicap, Maison de Santé Bethel, Oberhausbergen (67)

  • Respecter la singularité de la personne en psychiatrie

    "La fin de vie, en particulier dans le cadre de la « clinique » de la psychose, expose le patient plus encore à l’abandon de par sa vulnérabilité. Son existence, son mode d’être au monde est perturbé, attaqué dans son rapport à l’espace, au temps et à l’autre."

    Publié le : 04/02/2015 | Auteur : Emmanuel Scicluna , Cadre de santé, Clinique du Moulin Bruz (35), EA 1610, université Paris Sud

  • Vincent et les autres, souvenirs d'un médecin

    "Les jeunes apprentis médecins que nous étions en 1964 n’aimions pas beaucoup être affectés dans le service, et ce pour une raison simple : ces comateux n’étaient pour ainsi dire jamais malades (quelque fois une diarrhée ou un début de bronchite, sans plus). Or l’ambition d’un carabin, c’est justement [d'apporter] la preuve de notre capacité médicale en formation. Cependant la question ne se posait pas d’arrêter les soins de nursing et la nutrition, car il était évident pour tous que ces comateux étaient des « vivants »."

    Publié le : 24/07/2015 | Auteur : Patrick Defontaine , Médecin retraité, Épinac (71360), spécialiste en anesthésie-réanimation et toxicologie clinique

  • Fin de vie : l’épreuve du sens

    "L'agonie peut avoir du sens si elle permet à celui qui meurt de terminer son chemin comme il l'entend ; elle a du sens dans ce qu'elle permet de dire qui n'a jamais pu l'être, de vivre jusqu'au bout de la vie, de penser ces instants comme les derniers : ceux qui vont permettre d'apprivoiser l'absence quand le chagrin se fera moins envahissant."

    Publié le : 05/09/2014 | Auteur : Geneviève Demoures , Psycho-gériatre, chef de service, Le verger des Balans / Luc Rivière , Responsable de l’USP et de l’EMASP, Centre hospitalier de Périgueux

  • Jusqu’au terme de la vie: le devoir de confiance

    "Nous avons besoin avant tout d’avoir confiance : confiance dans la formation, la compétence, la déontologie et l’éthique des professionnels soignants. Savoir que nous n’avons rien à craindre, ni dans l’excès ni dans l’abandon."

    Publié le : 11/10/2013 | Auteur : Catherine Ollivet , Présidente du Conseil d’orientation de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-de-France, Présidente de France Alzheimer 93

  • Approche transculturelle de l'éthique biomédicale

    Il existe, d'emblée, un déséquilibre entre le soignant détenteur du pouvoir biomédical, et le soigné amoindri par sa maladie. L'appartenance du patient à une culture différente de celle de son soignant est de nature à apporter une distorsion supplémentaire à leur relation, voire à majorer le déséquilibre de puissance entre les deux parties.

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Ali Chadly , Chef de service de médecine légale, droit et éthique de la médecine, hôpital universitaire de Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie

  • Des rites pour se situer

    "Ce qui se déroule dans le monde ou dans son propre corps, l'homme cherche à le maîtriser, à l'apprivoiser, à lui donner du sens. Il peut s'y prendre de deux manières : techniquement (c’est ce dont s’occupe la médecine pour les événements biologiques) ou magiquement. Dans la seconde hypothèse, parallèlement à l'ordre cosmique, biologique ou social, il va construire un ordre rituel qui vient les doubler et relève entièrement d’une « construction » humaine."

    Publié le : 17/11/2005 | Auteur : Catherine le Grand-Sébille , Socio-anthropologue, maître de conférences, Faculté de Médecine Lille 2, membre du conseil scientifique de l’Observatoire Éthique et soins hospitaliers de l’AP-HP

  • La clinique en médecine : alliance des sens, de la raison et de l'humanisme

    "Grâce à l'examen clinique, le médecin appréhende l'homme dans le cadre élargi d'une anthropologie générale évitant les écueils réductionnistes du biologisme et du sociologisme, ou scientistes de la version moderne du positivisme. Le corps ne peut être délivré de ses maux à partir de lui seul, et il est nécessaire de dépasser le fonctionnement de la machine corporelle pour conquérir l'homme dans sa globalité et son environnement."

    Publié le : 19/06/2003 | Auteur : Francis Grimberg , Ancien attaché consultant des Hôpitaux de Paris

  • De mémoire d'infirmière

    "[Pour une infirmière en gériatrie, être confronté à la mort arrive plus ou moins tôt, plus ou moins vite, mais arrive.] Ce n'est pas pour cela que c'est forcément moins difficile à vivre. Mais j'ai la profonde conviction qu'en presque trente ans de carrière, cette épreuve a pu prendre des aspects plus humains, plus supportables, je dirais même, plus nobles."

    Publié le : 17/06/2003 | Auteur : Marie-France Pisonero , Infirmière en gériatrie, « L’Arche », hôpital Charles-Foix, AP-HP

  • Pages