L’enjeu de cette journée était de faire valoir les multiples apports d’une réflexion proprement éthique sur ces questions, en dialogue avec les sciences sociales, les sciences cognitives et les sciences du vivant, avec en premier lieu, la mise en évidence des désaccords et tensions auxquels les acteurs du changement climatique se trouvent confrontés.
- Comment partager la responsabilité à de multiples échelles spatiales et temporelles et engager de véritables politiques coopératives ?
- Comment encourager une approche internationale, intersectorielle et interdisciplinaire et favoriser des actions concertées entre des traditions nationales, politiques, professionnelles et disciplinaires parfois très différentes ?
- Enfin, comment penser la responsabilité lorsque ces risques s’étendent au-delà des frontières et des générations ? Selon quels principes de justice climatique et d’éthique environnementale avons-nous le devoir moral de lutter contre le réchauffement climatique et ses effets sur la santé ?