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Si elle ne veut pas avoir systématiquement un temps de retard sur les avancées de la science, la réflexion éthique ne doit-elle pas essayer d’anticiper ces avancées ?
Par: Fabrice Gzil, Directeur adjoint, Espace éthique/IDF /
Publié le : 20 Septembre 2013
Cette intervention est extraite de la journée scientifique de l'Université d'été, Alzheimer et société 2013, organisée à l'Institut Pasteur de Lille en partenariat avec le Laboratoire d'excellence DISTALZ.
À l’heure actuelle, c’est encore bien souvent le caractère trop tardif du diagnostic qui est cause de difficultés dans la pratique clinique courante. Dans ce contexte, parler de diagnostic pré-symptomatique, et même de diagnostic pauci-symptomatique, paraît relever de la science-fiction. Et s’interroger sur les enjeux éthiques d’un diagnostic très précoce paraît à tout le moins prématuré. Mais on pourrait aussi défendre le point de vue contraire : que si elle ne veut pas avoir systématiquement un temps de retard sur les avancées de la science, la réflexion éthique doit essayer d’anticiper ces avancées.