-
Revue de presse
Actualité de la recherche en éthique
Notre sélection des publications en bioéthique et en éthique du soin
-
Réseau
Cartographie des structures d'Île-de-France
Un recensement des démarches pour permettre une mise en réseau
-
Fin de vie
Hors-série des Cahier : S’approprier les enjeux d’un débat
Un cahier spécial dans la perspective du débat national
-
Programme
Éthique, territoires et maladies neuro-évolutives
Pour des territoires plus attentifs aux personnes vivant avec une maladie neurologique évolutive
-
Diplôme universitaire
Éthique du numérique en santé
Une nouvelle formation pour comprendre l'impact des nouvelles technologies sur la pratique du soin
-
cahiers
Vulnérabilités psychiques - mobiliser la société contre l’exclusion
Enjeux épistémologiques, éthiques et politiques
-
Fin de vie
Un parcours de réflexion en six épisodes
Une lettre d'information thématique pour saisir les enjeux du débat
-
Formations
Se former à l'éthique médicale, de la recherche et du soin
DU, Master et doctorats : les formations du Département de recherche en éthique de l'Université Paris-Sud
-
checklist
Créer et animer une structure de réflexion éthique
Un aide-mémoire à destination des animateurs et porteurs de projet d'une structure de réflexion éthique
Parution
Parution de La maladie du temps
Parution, aux éditions PUF, de l'ouvrage du philosophe Fabrice Gzil sur la maladie d'Alzheimer
Par: Espace éthique/IDF /
Publié le : 21 Mars 2014
PUF, Paris, 2014, 6 euros
Un ouvrage vif et stimulant autour de la maladie d'Alzheimer et de ses représentations, sociales comme philosophiques.
Son auteur, le philosophe Fabrice Gzil, collabore avec l'Espace éthique Alzheimer depuis sa création. Plusieurs de ses interventions sont visibles à cette adresse.
Présentation de l'ouvrage
Le point de départ de cet ouvrage est une réflexion philosophique sur ce handicap évolutif qu'on appelait autrefois démence sénile et qu'on appelle aujourd'hui maladie d'Alzheimer. Sa thèse est que l'Alzheimer n'est pas seulement une maladie de la mémoire, mais une maladie du temps, peut-être même la maladie du temps par excellence : parce qu'elle est devenue, après le cancer et le sida, la maladie mythique de notre époque ; parce que la temporalité souvent déroutante de son évolution déjoue les modèles traditionnels du soin ; et parce qu'elle induit, chez les personnes malades et leur entourage, des modifications profondes du rapport au temps vécu.
Envisager l'Alzheimer comme une maladie du temps permet de mieux comprendre le vécu de la maladie et les difficultés qu'elle soulève. Cela permet aussi de concevoir de nouvelles réponses individuelles et collectives aux considérables défis qu'elle occasionne. Cela permet, enfin, de reconnaître que toutes les maladies ont partie liée au temps : en tant qu'elle est la maladie du temps par excellence, la maladie d'Alzheimer montre le rapport nécessaire du soin au temps et nous invite à replacer le temps au coeur de la pensée du soin.