La souffrance et la douleur sont-elles véritablement dissociables ? Dans quelle mesure la distinction entre ces deux expériences humaines influence-t-elle notre approche des soins ? Comment pouvons-nous intégrer la compréhension de la douleur psychique pour mieux répondre aux besoins des patient·es et comment ces distinctions influencent-elles nos pratiques cliniques et éthiques ?

Organisée par Astrid Chevance, psychiatre et épidémiologiste, et Luz Ascarate, philosophe, la journée sera introduite par Nicolas Castoldi, directeur délégué auprès du directeur général de l'AP-HP, co-directeur de l’Espace éthique Île-de-France et agrégé de philosophie et la table-ronde sur la distinction philosophique entre douleur et souffrance sera modérée par Fabrice Gzil, philosophe et co-directeur de l'Espace éthique Île-de-France.

Cette journée d'étude s'inscrit dans la continuité de la publication de l'œuvre « La souffrance n’est pas la douleur » de Paul Ricoeur, avec un ensemble d'articles autour de la philosophie de la souffrance accessible en libre accès.

Le nombre de places étant limité, la journée sera également accessible en visioconférence.